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Pour un cas d'école, on m'a suscité pour créer un plan d'action de démarrage d'une Transformation Digitale dans une société de gestion des eaux qui se trouvait embarquée dans un projet ambitieux de partage d'informations avec une série d'acteurs reconnus du secteur : producteurs d'eau, organismes agréés d'assaisonnement des eaux, région wallonne, etc. Le partage d'informations étant considéré comme un avantage indéniable pour tous les participants. La société en question était une société anonyme de droit public coordonnant le secteur de l'eau et finançant le secteur de l'assainissement des eaux en Wallonie selon une approche environnementale garante de santé publique et de restauration des ressources en eau, en plus de protéger les systèmes aquatiques des pollutions de toutes origines.
J'ai étudié leur projet qui consistait à concentrer toute l'informatique des participants au projet auprès d'une seule et même organisation devenue ainsi le centre sectoriel d'expertise et de services informatiques pour les opérateurs publics de l'eau en Wallonie en vue de garantir la bonne fin des missions de chaque partenaire du projet.
J'ai donc repris les 5 piliers de base : (1) le produit (ici l'eau),(2) les circuits de distribution, (3) les circuits de communication, (4)les méthodes de travail et les processus, et (5) l'accélération des cycles et autres feedbacks.
Ces 5 piliers devant être travaillés en respectant la nécessité de diminuer/éliminer les frictions et répondre à des objectifs AAA, piliers qui seraient vains s'ils n'étaient considérés sous deux angles distincts et complémentaires : des clients ravis et une force de travail, des collaborateurs épanouis dans leur boulot, des partenaires trouvant dans leur travail un sens profond dont ils ont de quoi être fiers.
Ce sont les promesses habituelles des Transformations Digitales. Rien de spécial à signaler.
Ce qui est spécial dans notre cas, ce sont les départements qu'il va falloir considérer.
J'ai donc commencé à dresser la liste des départements internes de cette société, appelons-la SEW pour Société des Eaux Wallonnes. Bien entendu, j'ai commencé par la liste des départements habituels telle que je l'ai documentée sur Anatomie d'une entreprise. Comme je me suis dit que la spécificité de l'entreprise était telle il eut été étonnant qu'elle n'ait pas de départements caractéristiques. Une recherche sur la topologie départementale des sociétés de gestion des eaux m'a fait ajouter les départements suivants%:
Une recherche menée par IA m'apprend que dans une entreprise spécialisée dans la gestion des eaux, qui travaille en étroite collaboration avec des producteurs d'eau et des organismes d'assainissement des eaux agréés, on peut généralement trouver les départements suivants :
- Département de la Gestion de l'Eau Potable : Ce département s'occupe de la distribution de l'eau potable et assure sa qualité et sa disponibilité pour les consommateurs.
- Département de l'Assainissement des Eaux Usées : Il est responsable de la collecte, du traitement et de la purification des eaux usées avant leur rejet dans l'environnement ou leur réutilisation.
- Département des Eaux Pluviales Urbaines : Ce département gère les eaux de pluie en milieu urbain pour prévenir les inondations et promouvoir une gestion durable de l'eau de surface.
- Département de la Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations (GEMA-PI) : Il travaille à la préservation des écosystèmes aquatiques et à la prévention des risques d'inondation.
- Département de la Défense Extérieure Contre l'Incendie (DECI) : Ce département assure la disponibilité de l'eau pour la lutte contre les incendies et la protection des populations.
- Département des Relations avec les Producteurs d'Eau [1] : Ce département établit et maintient des relations avec les producteurs d'eau pour assurer une alimentation constante et de qualité.
- Département de la Conformité et des Normes Environnementales : Il veille à ce que l'entreprise respecte les lois et réglementations en matière de gestion de l'eau et d'impact environnemental.
Ces départements travaillent ensemble pour assurer une gestion efficace et durable de l'eau, en tenant compte des aspects techniques, environnementaux, réglementaires et commerciaux.
À ce stade, je dois vous dire que ma réflexion s'opère en vase clos : toutes les infos doivent être vérifiées avant que je puisse fournir un plan d'attaque définitif. J'en suis à la préparation ! À ce stade, je sais sur quels piliers agir (tous) et j'ai une bonne idée des interactions internes entre départements (je sais au moins quelle anatomie l'interne a … sous réserve de vérification). J'ai l'image suivante :
J'ai représenté en dégradé rouge pâle les département habituels; en bleu, les départements ajoutés pour une société de gestion des eaux [2] !
La Transformation Digitale qu'on me demande est censée vérifier que tous les départements puissent bien être en contact au travers de la colonne vertébrale digitale. MAIS CE N'EST PAS TOUT !
En effet, le briefing parle d'une concentration sectorielle, parle de producteurs des eaux, parle des organismes d'assainissement agréés, etc. Nous sommes donc en présence d'une entreprise DOUBLEMENT connectée, interne et externe.
Il faut donc doubler la vue interne (la liste des départements) avec une vue des acteurs externes ! Maintenant, il me faut une image de l'écosystème dans lequel l'entreprise évolue. Du briefing que j'ai reçu, je tire l'image suivante :
Bien … je sais sur quels sujets agir (les piliers, les contraintes et le berceau des TDs — c'est notre Big Picture), j'ai une idée de la géographie interne et je sais dans quelle image d'ensemble l'entreprise évolue. C'est un excellent début. Après vérification de mes informations je saurai aussi qui sont les parties prenantes en présence, potentiellement le jeu de pouvoirs à respecter.
Suis-je à ce stade en capacité de dresser un plan d'attaque ? Non … il faut que je comprenne ce qui a déjà été fait — si quoi que ce soit a été démarré — et où on en est, si tant est que quoi que ce soit ait été entamé. Si je m'en remets à la methode du Toyota Kata je n'ai pas encore établi la vision du but final (c'est pas bien du tout !) mais je m'apprête à essayer de déterminer où j'en suis (ça c'est pas mal).
Le briefing qu'on m'a filé me révèle qu'in schéma directeur a été établi en 3 phases : (1) la mise en place de SAP S4 Hana (2) panaorama applicatif afin de déterminer comment chaque applicatif va interagir avec le modèle de données (SAP S4 Hana) et, ce que ne dit pas le briefing, dans quel ordre procéder et en tirer un schéma général d'architecture (hmmm … j'adore ça !) et (3) mettre en place l'architecture prévue en 2 (hmmm ... ça aussi j'adore).
Ce truc me passionne ! Seul hic … je ne suis pas un fan de SAP que je connais finalement que très peu! Il faudra que j'apprenne vite et je me lance immédiatement dans quelques achats sur Udemy pour être à la hauteur en matière de connaissances SAP ! Chouette … de nouvelles choses à apprendre.
Revenons à nos moutons : le briefing m'apprend que la phase 1 est en cours. Elle devrait être finie pour la fin de l'année 2024 tandis que la phase 2 devrait débuter en juin 2024 ! Quoi ? Maintenant ! Maintenant ! Et la phase 1 qui n'est pas finie ! Faudra qu'on m'explique ! Le briefing est de qualité et je ne peux pas croire à une mauvaise information. Ça doit être moi : y'a quelque chose qui m'échappe. Faudra que j'éclaircisse ce bazar.L'analyse du briefing m'apprend qu'il a été confié à un prestataire externe le soin d'établir la liste des processus informatiques impliqués. Je me demande qui est ce prestataire externe et quels sont les processus détectés, tant techniques qu'humains. Encore un sujet à débroussailler.Enfin, le briefing m'apprend qu'un pan des Transformations Digitales concerne l'analyse des besoins et évolutions futurs (IoT, Big Data, AI, ...). Chouette ... des trucs pas faciles qui obligent à se gratter les cheveux ! Certes … mais cela ne peut se concevoir qu'avec une orientation Agile, Lean même, impliquant la mise en place de Vigies (voir les articles suivants sur LinkedIn: Nid de pie - vigie et Vigies et intelligence économique) pour effectuer toute la veille technologique.
Processus essentiels
La transformation digitale dans une société de gestion des eaux touche, selon moi, plusieurs processus essentiels, notamment :
- Smart meters et télérelève des compteurs : L'automatisation de la collecte des données de consommation d'eau permet une facturation plus précise et une détection rapide des fuites.
- Surveillance et contrôle de la qualité de l'eau: l'IoT (voire plus loin) permet d'installer des capteurs connectés dans les stations de traitement des eaux usées pour surveiller en temps réel les paramètres clés comme le niveau, la pression, etc. ce qui permet d'optimiser les processus. Cela permet aussi de la maintenance prédictive.
- Capteurs pour détecter les fuites : Ils jouent un rôle crucial dans la maintenance préventive et la gestion des ressources en eau.
- Électrovannes : Elles permettent un contrôle à distance et une régulation précise des flux d'eau.
- Vidéoprotection des usines d'eau potable : Elle assure la sécurité des installations et la qualité de l'eau.
- Centre de pilotage des données : Il centralise la gestion des informations et optimise les opérations. C'est typiquement ce que le briefing couvre et tout particulièrement la problématique de la colonne vertébrale digitale connectant l'interne net l'externe.
- Coordination avec les producteurs d'eau et les organismes d'assainissement : La connectivité IoT et l'analyse des données facilitent les échanges d'informations et la collaboration tout au long de la chaîne de l'eau.
- Optimisation de la consommation d'eau : L'analyse des données de consommation permet d'identifier les zones à fort gaspillage et de mettre en place des mesures potentielles pour réduire la consommation.
IoT, Big Data et IA
En ce qui concerne les besoins en IoT et Big Data, ils sont multiples :
Ces technologies permettent non seulement d'améliorer la
performance opérationnelle et la qualité du service, mais aussi de
renforcer la collaboration avec les producteurs d'eau et les
organismes d'assainissement grâce à un partage d'informations plus
efficace et transparent¹⁵⁶. La transformation digitale offre ainsi
une opportunité de gérer les ressources en eau de manière plus
durable et réactive face aux défis actuels et futurs.
J'invite le lecteur à se rendre sur la page IoT pour avoir une ve
d'ensemble de ce sujet au cœur des %TDS%. Ici, je vais rependre une
liste de capteurs spécifiquement utilisés dans les réseaux de
capteurs intelligents pour l'eau pour surveiller et contrôler les
paramètres clés de la distribution et de la consommation de l'eau.
Voici quelques exemples de capteurs couramment utilisés : Ces capteurs intelligents sont souvent combinés avec des
solutions digitales pour créer des réseaux de capteurs
intelligents efficaces et fiables pour la gestion de l'eau qui
améliorent la prise en charge des anomalies dans le système
d'approvisionnement en eau de plusieurs manières : En résumé, les réseaux de capteurs intelligents améliorent la
gestion des anomalies dans le système d'approvisionnement en eau
en permettant une surveillance en temps réel, une détection des
fuites, une analyse des données, une optimisation des processus,
une maintenance prédictive, une gestion des ressources, et une
sécurité et télésurveillance améliorées. Une des fonctions essentielles des %TDS% est de mettre en place
un système automatisé de veille technologique Big Data est un concept connu sous l'ID
Q858810
sur Wikidata. Cet ID permet de faire référence de manière unique
au sujet sans danger de se tromper. Tous les agrégateurs de
nouvelles qui font usage de ces ID IoT au peuvent ainsi
classifier l'information collectée de manière remarquablement
précise. C'est ce que j'ai eu l'ooccasion de programmer sur TRQL
Radio qui, dans sa détection journalière de nouvelles, classifie
les informations selon les EntityID de Wikidata . Voici de quoi
suivre le Big Data sur TRQL
Radio.IoT
Big Data et IA
Organiser la veille technologique sur le Big Data
Veille Technologique : vigies
Blablabla
quels sont les avantages économiques de l'implémentation d'un Smart Water Network Les avantages économiques de l'implémentation d'un Smart Water Network incluent : 1. Moindre dépendance aux batteries : Les capteurs intelligents peuvent absorber de l'énergie pour un suivi en temps réel, réduisant ainsi les coûts de maintenance et d'installation[1]. 2. Frais d'installation et de contrôle inférieurs : Les systèmes de gestion intelligente permettent une surveillance plus efficace et une maintenance prédictive, réduisant ainsi les coûts de maintenance et d'installation[1]. 3. Consommation d'eau réduite : Les systèmes de gestion intelligente permettent de détecter les fuites et les pertes d'eau, ce qui réduit la consommation d'eau et les coûts associés[1]. 4. Détection des anomalies : Les systèmes de gestion intelligente permettent de détecter rapidement les anomalies dans le système d'approvisionnement, ce qui réduit les pertes et les coûts associés[1]. 5. Economie d'énergie : Les systèmes de gestion intelligente permettent de réduire la consommation d'énergie en optimisant les processus de traitement et de distribution de l'eau[1]. 6. Optimisation des processus : Les systèmes de gestion intelligente permettent de surveiller et de contrôler les processus en temps réel, ce qui optimise la gestion des ressources et réduit les coûts associés[4]. 7. Facturation optimisée : Les systèmes de gestion intelligente permettent de facturer les consommateurs de manière plus précise et efficace, ce qui réduit les coûts de gestion et d'administration[3]. 8. Pilotage et performance améliorés : Les systèmes de gestion intelligente permettent de surveiller et de contrôler les performances des réseaux, ce qui améliore le pilotage et la gestion des ressources[3]. 9. Sécurité et télésurveillance améliorées : Les systèmes de gestion intelligente permettent de surveiller et de contrôler les réseaux en temps réel, ce qui améliore la sécurité et la télésurveillance[3]. En résumé, l'implémentation d'un Smart Water Network offre de nombreux avantages économiques, notamment une moindre dépendance aux batteries, des frais d'installation et de contrôle inférieurs, une consommation d'eau réduite, une détection des anomalies, une économie d'énergie, une optimisation des processus, une facturation optimisée, un pilotage et performance améliorés, et une sécurité et télésurveillance améliorées.Notes de bas de page
[1] … Je vais préférer traiter comme une dépendance externe
[2] … Je répète que cette vue interne doit être examinée sur base d'une mise en situation réelle